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NOUVELLE DONNE

parti politique créé fin 2013
issu du collectif Roosevelt 2012


1ère Conférence de Presse de Nouvelle Donne :
Retranscription de la 1ère Conférence de Presse de Nouvelle Donne, nouveau parti politique. Elle a eu lieu le jeudi 28 novembre 2013 au café Le Croissant, où Jaurès fut assassiné.Le collectif Roosevelt ou "Roosevelt 2012" trouve là un moyen d'action. Ont pris la parole Bruno Gaccio, Pierre Larrouturou, Patrick Pelloux, Cynthia Fleury, Christiane Hessel, Olivier Berruyer, Dominique Méda, Patrick Beauvillard, Alain Godard, Marie-Dominique Robin.


Le site : ici


 


collectif
ROOSEVELT 2012

Lien sur le site ROOSEVELT 2012 : icI
C'EST PLUS GRAVE QUE CE QU'ON VOUS DIT ...
MAIS ON PEUT S'EN SORTIR !



En 18 mn
- Extrait de la manifestation du Collectif Roosevelt 2012
tous les mardis devant l'Assemblée Nationale pour pousser les députés au courage, leur montrer qu'il existe une alternative crédible à la croyance en la croissance, pour construire un vrai contrat social. "Sans violence, mais avec beaucoup de fermeté" comme le disait Stéphane Hessel.


INTÉGRALITÉ de la manifestation du Collectif Roosevelt 2012 devant l'Assemblée, 14 mai 2013
Des rassemblements auront désormais lieu tous les mardis devant l'Assemblée à 18h45… (laissez passer les coupures d'images à trois reprises dans le montage)

 

 

 

 


4 mn - Appel du collectif Roosevelt 2012




2,10 mn - Paris le 1er mai 2012

 


3,40 mn - Paris le 1er mai 2012

 
2h03 mn - Conférence ROOSEVELT 2012
Pour éviter le krach ultime, une conférence de Pierre Larrouturou, Novembre 2011.

Pierre LARROUTUROU, homme politique français spécialisé dans les questions d'économie.
Partisan actif du partage du temps de travail, sujet sur lequel il travailla avec Michel Rocard et
Gilles de Robien (loi Robien). Adhérent un temps du Parti socialiste puis d'Europe Écologie – Les Verts,
il est conseiller régional d'Île-de-France, désormais sans étiquette.

D'aucuns pourraient penser que les périls actuels constituent une crise parmi les autres. D'autres, au contraire, insistent sur l'ampleur inédite de la crise qui se prépare et postulent du fait que les événements de 2008 ne sont que la première vague annonçant le tsunami socio-économique à venir.

Pierre Larrouturou nous livre ici un constat alarmant, à grand renforts de chiffres méconnus. Car il faut prendre la mesure de l'importance de la menace. Mais il nous donne aussi de l'espoir en cherchant notre puissance d'agir pour oeuvrer contre la catastrophe annoncée.

Les images illustrant cette conférence sont issues de la présentation de Pierre Larrouturou. Nous le remercions de la rendre disponible au plus grand nombre.


 

 

 

Extrait de l'un des trois
CHANTIERS PRIORITAIRES

...................................................... La suite sur le site ROOSEVELT 2012 : ici


ÉVITER L'EFFONDREMENT :

- Diminuer très fortement les taux d'intérêt sur la vieille dette
- Créer un impôt européen sur les bénéfices des entreprises
- Annuler une bonne partie des baisses d'impôts octroyées aux grandes entreprises
et aux citoyens les plus riches
- Boycotter les paradis fiscaux
- Limiter au maximum les licenciements
- Sécuriser les précaires
- Séparer les banques de dépôt et les banques d'affaires
- Créer une vraie Taxe sur les Transactions Financières
- Lutter contre les délocalisations en imposant le respect des normes sociales et environnementales dans le commerce mondial en convoquant un nouveau Sommet de Philadelphie ...................................


2h31 mn - Parce que la gauche doit réussir ! par Mediapart 




LE MANIFESTE DU COLLECTIF

...........................................................................................à télécharger sur leur site : ici


Dire l'urgence et reconstruire l'Espoir

Nous ne pouvons pas rester sans rien dire. Nous ne pouvons pas rester sans agir. Aujourd'hui, l'esprit se révolte contre le sort qui est promis à l'homme.

Crise sociale, crise financière, crise écologique, crise démocratique... dans tous ces domaines, nos sociétés approchent d'un point de rupture, d'un point de non-retour. Après 30 ans de laisser-faire, après 5 ans de crise financière, nous arrivons à un moment crucial. Comme l'écrivent Stéphane Hessel et Edgar Morin 1, «maintenant nos sociétés doivent choisir : la métamorphose ou la mort.»

Dans tous les domaines (emploi, écologie, démocratie, éducation, culture, logement, santé, relations Nord- Sud...), de nombreuses associations, des élus et des citoyens agissent déjà avec force et intelligence. Si nous créons aujourd'hui un collectif nouveau, c'est parce que nous pensons qu'il est urgent d'agir pour éviter un effon- drement économique. Car un tel effondrement pourrait amener à un chaos qui rendrait vaines toutes les actions entreprises dans les autres domaines.

«Le capitalisme vit une crise suicidaire pour l'humanité» affirmait déjà Michel Rocard en 2007 2. Cinq ans plus tard, rien n'a changé. Ou alors en pire ! Plutôt que de s'attaquer aux racines de la crise, plutôt que de changer radicalement un système économique que tous, en 2008, disaient vouloir transformer de fond en comble, nos dirigeants ont continué la fuite en avant, en remplaçant la «transfusion» de dette privée par une transfusion de dette publique 3. Mais jusqu'à quand cette fuite en avant est-elle durable ? «La prochaine crise risque d'être plus grave que celle de 1930» affirme le Gouverneur de la Banque d'Angleterre 4.

 

«Il est fort possible que la situation soit pire que ce que nous avons connu en 2008 » écrit Olivier Blanchard, chef économiste du FMI 5. Hélas, nos dirigeants semblent to- talement dépassés : déjà incapables d'anticiper la crise des subprimes, ils sont incapables aujourd'hui de proposer un diagnostic juste de la situation et incapables, du coup, d'apporter des solutions concrètes, à la hauteur des enjeux. Tout se passe comme si une petite oligarchie inté- ressée seulement par son avenir à court terme avait pris les commandes.

Serons-nous la première génération qui, non seulement devrait renoncer au progrès social mais aussi accepter sans réagir d'aller vers un «suicide» collectif ? Non. Trois fois non. Mille fois NON. Nous voulons choisir la vie. Voilà pourquoi, dans la diversité de nos parcours et de nos gé- nérations, nous nous rassemblons aujourd'hui pour agir au sein du Collectif Roosevelt 2012.


COMME ROOSEVELT EN 1933

Quand Roosevelt arrive au pouvoir, il succède à Hoover dont le surnom était Do Nothing («Il parle mais ne fait rien»). Les Américains sont dans un très grand désarroi : « 14 millions de chômeurs, une production industrielle qui a diminué de 45 % en trois ans. L'Amérique touche le fond de l'abîme... Roosevelt agit immédiatement, avec une dé- termination qui ranime la confiance. L'activité législative est prodigieuse : en 3 mois, Roosevelt fait adopter plus de réformes que Hoover en 4 ans 6. Le processus est d'une rapidité extraordinaire : certaines lois sont présentées, discutées, votées et promulguées dans la même journée.»

1 Le chemin de l'espérance. Fayard octobre 2011
2 Le Parisien 25 août 2007
3 L'image est de Joseph Stiglitz, Prix Nobel d'économie.
4 Mervyn King, Sky News, 6 octobre 2011
5 Blog du FMI le 21 décembre 2011
6 René Rémond, Histoire des Etats-Unis PUF

 

Le but de Roosevelt n'est pas de «rassurer les marchés financiers» mais de les dompter. Les actionnaires sont furieux et s'opposent de toutes leurs forces à la loi qui sépare les banques de dépôt et les banques d'affaires, comme ils s'opposent aux taxes sur les plus hauts revenus ou à la création d'un impôt fédéral sur les bénéfices mais Roosevelt tient bon et fait voter 15 réformes fondamentales en trois mois. Les catastrophes annoncées par les financiers ne se sont pas produites. Et l'économie américaine a très bien vécu avec ces règles pendant un demi-siècle 7.

Depuis 1933, le monde a bien changé évidemment. Mais les principes appliqués par Roosevelt restent totalement modernes : dire la vérité, parler à l'intelligence des ci- toyens et agir. AGIR avec force !

 

 

OLIGARCHIE FINANCIÈRE OU DÉMOCRATIE SOLIDAIRE ?

« Au prétexte que la démocratie prend trop de temps, alors que les marchés financiers votent tous les jours et sont organisés autour d'automates qui opèrent des milliers de transactions par seconde, c'est à terme l'existence même du fait démocratique qui se trouve menacée 8

« Les gouvernements sont sommés de s'exécuter ou de laisser la place à des «experts» comme on l'a vu déjà en Grèce et en Italie. A la place d'un retour nécessaire du politique permettant de s'attaquer pour de bon à la régulation des marchés, on assiste à la mise en œuvre de programmes d'austérité qui aggraveront la crise sociale et réduiront les moyens de traiter l'enjeu écologique. Le résultat, c'est la préparation de situations de chaos écologique et social porteuses de risques de conflagration et pains bénis pour les logiques autoritaires de toutes obédiences, à l'instar de la crise des années 1930. Comme alors, après la démocratie, c'est la paix elle même qui se trouvera menacée »

Nous n'acceptons pas que l'oligarchie qui nous a conduits à la crise profite de la crise pour renforcer son pouvoir, en faisant croire qu'il n'y a pas d'alternative aux politiques d'austérité.

Le but de notre collectif est simple : provoquer un sur- saut ! Dire la gravité de la crise et alimenter le débat démocratique avec 15 mesures d'urgence que le nouveau Président de la République devra mettre en œuvre dès les premières semaines, après son arrivée au pouvoir en mai prochain.

 

 

TOUS ACTEURS, TOUS RESPONSABLES

Si l'on avait attendu un accord entre diplomates, le mur de Berlin serait encore debout. En 1989, ce sont des citoyens qui se sont levés et qui ont fait tomber un système poli- tique qui niait la dignité de l'Homme.

« Chacun de nous peut changer le monde. Même s'il n'a aucun pouvoir, même s'il n'a pas la moindre importance, chacun de nous peut changer le monde » écrivait Vaclav Havel quelques semaines après la chute du Mur.

En 1989, ce sont des femmes et des hommes «sans la moindre importance» qui ont changé le cours de l'Histoire. Vingt ans plus tard, le système néolibéral s'effondre à son tour. C'est à nous, les citoyens, de dire dans quelle société nous voulons vivre. Société d'injustice et de chaos ou so- ciété de d'équilibre et de convivialité ? A nous de choisir. A nous d'agir. Si vous partagez notre envie de provoquer un sursaut, signez et faites signer les 15 propositions sur www.Roosevelt2012.fr

 

7 Ce qu'a fait Roosevelt en matière sociale n'était sans doute pas suffisant
(sans l'attaque de Pearl Harbor et l'économie de guerre, les USA allaient retomber en récession)
mais les réformes qu'il a mises en œuvre en matière bancaire et fiscale ont bien atteint leurs objectifs.
8 Texte commun adopté par de nombreuses organisations de la
société civile à la veille d'un forum civique organisé à Grenoble fin janvier 2012.