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AGRICULTURE

Agro-carburant, OGM, Viande, Démographie, Géopolitique

 

 


LA FAUSSE PROMESSE D'UNE ÉNERGIE PROPRE...
LE GLOBAL-GREEN-BUSINESS MIS A JOUR !

Documentaire allemand 2013 - 52mn en quatre parties



D'ici à 2050, les fournisseurs d'électricité devront produire de l'énergie sans émettre de dioxyde de carbone (CO2). L'éolien et le solaire font naître des espoirs, alors qu'ils ne couvrent que 1 % de l'approvisionnement en énergie en Europe. En revanche, l'industrie du biogaz se développe. Seul souci : pour alimenter cette filière, il faut de la biomasse, matière organique, qui, après transformation, produira de l'énergie. À l'origine, celle-ci devait provenir des déchets agricoles. Mais, au final, les exploitants préfèrent cultiver du maïs, et utilisent pour cela... du fioul. L'essence consommée par les 7 500 centrales de biogaz allemandes génère ainsi 2,5 millions de tonnes de CO2 par an, des données qui n'entrent pas dans le bilan carbone de l'Union européenne. Cette céréale sert aussi de base aux biocarburants. En Europe, l'extension de sa production se fait au détriment des parcelles en fourrage ou des tourbières qui constituent d'importantes réserves de CO2. Au Brésil, elle provoque la destruction de pans entiers de la forêt amazonienne, libérant au passage des tonnes de gaz à effets de serre. En Europe, les centrales thermiques sont censées remplacer le charbon par du bois, mais les résultats ne sont guère probants. Partout, des multinationales régissent le marché de l'énergie. Ce documentaire donne la parole à des syndicalistes paysans, des experts, des commissaires européens et des militants écologistes pour mieux décrypter certaines collusions d'intérêt entre politiques et industriels.
Diffusé sur ARTÉ en mai 2013

 


 

 


Bidoche. L'industrie de la viande
menace le monde

Interview 5 mn du journalite Fabrice NICOLINO - France 2 - 2013







Vers un crash alimentaire

120 mn - ARTÉ télévision juin 2012

Conjuguées au dérèglement climatique, les logiques économiques actuelles conduisent à brève échéance à une catastrophe alimentaire planétaire. Est-il trop tard pour inverser la tendance ? Les réalisateurs Yves Billy et Richard Prost ont enquêté en Europe, interrogé de nombreux spécialistes de l'agriculture et de l'alimentation, parcouru les exploitations céréalières de l'Argentine et des États-Unis, puis traversé une Chine en voie d'urbanisation accélérée.

La récente flambée des prix agricoles a été un coup de semonce : jamais le monde n'avait affronté une crise alimentaire d'une telle ampleur. Mais comme le montre l'enquête d'Yves Billy et Richard Prost, les difficultés ne font que commencer. Les stocks mondiaux de céréales baissent depuis huit années consécutives et n'assurent plus à la population mondiale qu'une avance de vingt jours d'alimentation, bien en deçà du niveau officiel de sécurité fixé à soixante-dix jours. Aujourd'hui, rappellent-ils, 925 millions de personnes souffrent de la faim sur la planète et leur nombre croît de plus en plus vite. À la hausse du prix des matières premières, à la raréfaction de l'eau et des surfaces arables et aux ravages causés par les dérèglements climatiques, se sont ajoutés deux phénomènes récents : au moment même où la demande chinoise en céréales s'accélérait brutalement, les biocarburants ont commencé à redessiner la carte de l'agriculture mondiale. Par exemple, la production américaine d'éthanol à base de maïs, qui engloutit le tiers des récoltes du pays, devrait passer de 80 millions de tonnes en 2007 à 120 millions cette année. Quant au productivisme agricole, qui en un demi-siècle a épuisé les sols et pollué l'environnement, il a atteint ses limites. Tout comme le dogme néolibéral, qui a poussé les pays du Sud à tout miser sur des cultures d'exportation, mettant la survie des populations locales à la merci des cours mondiaux. De plus en plus nombreuses, des voix s'élèvent pour que ces logiques économiques soient remises à plat, même au sein du FMI et de la Banque mondiale, afin de prendre en compte les besoins des différents pays, y compris des plus pauvres.

 



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Interview du coréalisateur Yves Billy

S'oriente-t-on vraiment vers un crash alimentaire ?
Si l'on ne prend pas de mesures rapidement, la rareté alimentaire ne peut que s'accentuer. Entre les agrocarburants et la demande croissante des pays émergents, la menace d'un crash existe réellement. C'est le défi du XXIe siècle. Depuis des années pourtant, la FAO a tiré la sonnette d'alarme et alerté sur le rétrécissement des productions et les sécheresses qui frappaient de grands pays producteurs de céréales comme l'Australie. Si la récolte 2008 s'annonce meilleure, le problème, d'ordre structurel, n'est pas résolu, en particulier concernant l'Afrique. D'autant que l'aide alimentaire dépend aussi des denrées disponibles. Rééquilibrer la production dans les pays pauvres coûterait environ 30 milliards de dollars par an, selon la FAO qui a peiné à en obtenir 5, lors de son dernier congrès en juin. D'où son étonnement aujourd'hui devant la mobilisation de mille milliards de dollars pour sauver la finance internationale.

Comment avez-vous enquêté ?
Ce documentaire s'inscrit dans le prolongement de mes précédents films, dont notamment la série "Paradis perdus" pour ARTE, sur le réchauffement climatique. Car les paysans et les agriculteurs en sont les premières victimes. Nous avons rencontré de nombreux experts et enquêté dans des pays emblématiques de la question agroalimentaire. La Chine, par exemple, réunit à elle seule tous les enjeux, à la fois démographiques, économiques et écologiques. Si elle a presque réussi à nourrir ses 1,3 milliard d'habitants (en dépit de 150 millions de sous-alimentés), la désertification dans le Nord, l'érosion des sols et l'urbanisation galopante réduisent à grande vitesse ses terres arables. En même temps, une partie de sa population, dont le niveau de vie augmente (20%, soit 300 millions de personnes !) mange davantage de viande et de laitages. Affectée aussi par les changements climatiques, l'Afrique subsaharienne, elle, reçoit les produits subventionnés des pays du Nord, moins chers que ceux des paysans locaux. Et puis il y a ces pays considérés comme les greniers du monde, telle que l'Argentine et, au centre de tout, les États-Unis. source: ici



 


Doit-on encore manger des animaux ?

Jutta Pinzler "L'adieu au steak" 62 mn - ARTÉ télévision mars 2012

Ce documentaire présente, outre les différentes formes d'élevage en batterie, les conséquences écologiques de l'augmentation de la production de viande. Les chiffres sont éloquents ! A quantité égale, produire des protéines végétales nécessite moins d'eau, moins de surfaces cultivables et permet de nourrir plus de personnes par rapport aux protéines animales. A cela, s'ajoute bien entendu des conditions d'élevage totalement indignes et l'impact sur la santé. Bien des raisons de réduire au maximum sa consommation de viande voir de ne plus en manger du tout !



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