Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, seize hommes appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la France. Ils vont rédiger le programme du Conseil National de la Résistance intitulé magnifiquement : « Les jours heureux ». Ce programme est encore au cœur du système social français puisqu'il a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d'entreprises, etc.
Octobre 2007 - Vice-président du MEDEF Antoine Seillière:
« Il faut défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance. »
Après la projection du film "Les Jours Heureux" de Gilles Perret, au cinéma Saint-Michel à Paris le 28 novembre 2013, débat avec Bernard Friot, économiste et sociologue, animé par Raymond Macherel (Chroniqueur à Regards et membre de l'équipe du film).
Conseil National de la Résistance
Les résistant ne se sont pas seulement battu contre Hitler et contre les nazis: Ils avaient un idéal... Ils l'ont consigné dans le programme du conseil national de la résistance et aimerai bien qu'on oublie pas complètement leur héritage, ce pourquoi ils se sont battus!
A l'heure ou la sécu, les retraites sont ébranlés un peu plus chaque jours ...
Rappellons nous de cet APPEL à l'intention des jeunes, des associations,
des syndicats... fait par nos pairs en 2004 pour la commémoration du 60e anniversaire de la création du CNR. Plusque jamais d'actualité hélas !
Présentation en 16 mn
LE CONSEIL NATIONAL DE LA RESISTANCE (CNR) ET SON PROGRAMME
25mn - 2/10 François Asselineau sur le Conseil National de la Résistance. Extrait de la présentation de son programme électoral, lors des présidentielle de 2012 31mn - 3/10 François Asselineau,CNR suite - Constitution, referendum ...
1h56 -
Annie Lacroix-Riz, historienne : "Le CNR Conseil National de la Résistance" Longue introduction, puis CNR à partir de 1h
Conférence donnée à Saint-Maximin (60), le 15 novembre 2013
... le 4 mai 2013 Intervention de Lucien PONS, président du Comité pour une Nouvelle Résistance - CNR,
dans l'atelier intitulié "Histoire et programme du CNR" dans la filière 6 "Etat, nation, République, souverainté nationale" à l'université d'automne 2012 du M'PEP
Alain Supiot,
actuellement directeur de l'Institut d'Études Avancées de Nantes.
Professeur de droit, il est membre de l'Institut Universitaire de France
Justice sociale: entretien avec Alain Supiot (1/2) par Mediapart
Justice sociale: entretien avec Alain Supiot (2/2) par Mediapart
Dans un entretien vidéo avec Mediapart, le Professeur de droit, Alain Supiot, qui se tient d'ordinaire à l'écart des médias, explique, à l'occasion de la sortie d'un livre qui retient l'attention, L'esprit de Philadelphie (Seuil), les raisons pour lesquelles le souci de justice sociale qui était au cœur des préoccupations de l'après-Guerre, consignée dans une Déclaration en 1944, a depuis, été oublié. Analysant « ce grand retournement qui semble avoir aboli les leçons sociales tirées de l'expérience de la période 1914-1945 », il invite la droite mais tout autant la gauche à réfléchir à leurs renoncements respectifs, qui sont, selon lui, à la racine de la crise actuelle.
LIVRE Alain Supiot - L'esprit de Philadelphie. - Éditions Seuil
Les propagandes visant à faire passer le cours pris par la globalisation économique pour un fait de nature, s'imposant sans discussion possible à l'humanité entière, semblent avoir recouvert jusqu'au souvenir des leçons sociales qui avaient été tirées de l'expérience des deux guerres mondiales. La foi dans l'infaillibilité des marchés a remplacé la volonté de faire régner un peu de justice dans la production et la répartition des richesses à l'échelle du monde, condamnant à la paupérisation, la migration, l'exclusion ou la violence la foule immense des perdants du nouvel ordre économique mondial. La faillite actuelle de ce système incite à remettre à jour l'œuvre normative de la fin de la guerre, que la dogmatique ultralibérale s'est employée à faire disparaître. Ce livre invite à renouer avec l'esprit de la Déclaration de Philadelphie de 1944, pour dissiper le mirage du Marché total et tracer les voies nouvelles de la Justice sociale.
Ambroise Croizat
"Jamais nous ne tolérerons que ne soit renié un seul des avantages de la sécurité sociale. Nous défendrons à en mourir et avec la dernière énergie, cette loi humaine et de progrès..."Dernier discours d'Ambroise Croizat à la tribune de l'Assemblée Nationaleoctobre 1950.
"Ambroise Croizat"
Conférence de Michel Etiévent, Ecrivain, historien, journaliste www.micheletievent.lautre.net
Décembre 2012