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PITATE BAY ... Histoire d'un procès

Fondé en 2004, The Pirate Bay entendait permettre à ses millions d'utilisateurs, aux quatre coins du globe, d'échanger des fichiers audio et vidéo hors de tous les circuits commerciaux traditionnels - à la grande fureur de l'industrie cinématographique et musicale. Au terme d'un procès très médiatisé, un tribunal suédois a prononcé des peines de prison ferme et ordonné le versement de millions de dollars de dommages et intérêts à l'encontre de trois de ses principaux membres. Dans ce documentaire, chronique de cette longue procédure judiciaire, les trois jeunes geeks, Gottfrid Svartholm Ward, Fredrik Neif et Peter Sunde - leur souriant porte-parole et le plus politisé du groupe -, apparaissent comme trois garçons aux profils et aux motivations bien différents. De ce portrait de hacker en jeune homme, "les fondateurs de The Pirate Bay ne ressortent pas forcément grandis, mais plus humains", écrit Damien Leloup dans Le Monde. Le documentaire ne fait en effet l'impasse ni sur leurs traits de caractère les moins sympathiques - humour douteux, propos racistes - ni sur les zones d'ombre de l'aventure - liens avec l'extrême-droite, interrogations de la cour autour des recettes publicitaires. Surtout, de la visite des serveurs aux liens tissés entre The Pirate Bay, le tout jeune Parti des Pirates suédois et WikiLeaks, il propose une immersion passionnante dans l'univers du "crime désorganisé". Présenté en février à la Berlinale (en ouverture de la section Panorama documentaires), ce film de Simon Klose vient nourrir le débat sur les droits d'auteur dans une société de plus en plus interconnectée.
(Danemark, Suede, 2013, 81mn) ZDF

Date de diffusion sur ARTÉ : Mar., 2 avr. 2013, 22h25
Date de rediffusion : le 13 avril 2013, 02h20


1h 20 mn - POUR RÉGLER LES SOUS-TITRES FRANÇAIS :
.................................................................... voir l'icone rectangulaire "Sous-titre
s"

 


Le LIVRE selon Google ...

Dès 2002, Google entreprend de scanner tous les ouvrages de la littérature mondiale. L'entreprise californienne signe des contrats avec, notamment, les bibliothèques universitaires de Harvard, de Stanford et du Michigan, la Bodleian Library d'Oxford et la bibliothèque de Catalogne. Plus de dix millions de volumes finissent ainsi sous forme de fichiers numérisés dans la gigantesque mémoire de Google. Sauf qu'environ six millions de ces livres sont encore protégés par le droit d'auteur... En 2005, une société d'auteurs (l'Authors Guild of America) et un groupement d'éditeurs (l'Association of American Publishers) assignent Google devant les tribunaux. En 2008, la justice tranche en faveur de Google et de son projet de bibliothèque numérique, en lui accordant un quasi-monopole avec le Google Book Settlement. Mais des acteurs du monde du livre et des instances politiques se mobilisent en dehors des États-Unis. Ainsi en France avec Jean-Noël Jeanneney, ancien président de la BNF, qui lance le projet d'Europeana, la bibliothèque numérique européenne. Après une longue bataille juridique, la justice américaine déclare en 2011 nulle et non avenue la réglementation de 2008...
(Royaume Uni , Allemagne, 2012, 89mn)
ZDF

Date de diffusion ARTÉ: Mar., 2 avr. 2013, 20h52
Date de rediffusion : Samedi, 6 avril 2013, 11h50

 
1h 28 mn

 

 

 


Liberté d'expression, internet ... mais :

(ACTA - pour Anti-Counterfeiting Trade Agreement ou accord commercial anti-contrefaçon)
ACTA est une offensive de plus contre le partage de la culture sur Internet. Un accord négocié discrètement de 2007 à 2010 par un petit "club" de pays (39 pays, dont les 27 de l'Union européenne, les États-Unis, le Japon, etc). Négocié plutôt que débattu démocratiquement, ACTA contourne les parlements et les organisations internationales pour imposer une logique répressive dictée par les industries du divertissement.
ACTA, véritable feuille de route pour des projets comme SOPA et PIPA, imposerait de nouvelles sanctions pénales et des mesures poussant les acteurs de l'Internet à « coopérer » avec les industries du divertissement pour surveiller et censurer les communications en ligne, en contournant l'autorité judiciaire. Cet accord est donc une menace majeure pour la liberté d'expression en ligne et est porteur d'insécurité juridique pour les acteurs de l'Internet.
Le Parlement européen a désormais une occasion ultime de rejeter l'ACTA, et d'amorcer le débat sur la nécessaire adaptation du droit d'auteur aux nouvelles pratiques culturelles.
___ plus : ici


7,15 mn - SOCIÉTÉ - L'ACTA pour les nuls

 


BONNE NOUVELLE du 13 juin 2012
Suite à notre pétition signée par plus de 2,5 millions d'internautes contre l'attaque d'ACTA contre les libertés sur Internet, l'élu politique en charge de cette loi au Parlement européen a appelé à la rejeter !
C'est le moment de faire monter la pression - signez et diffusez notre appel !

LIEN PÉTITION : ici

2 844 530 signatures le 10 juin 2012

 

Si le traité ACTA venait à être appliqué, l'internet tel qu'on le connait aujourd'hui serait radicalement changé. Le traité renforce de façon démesurée le pouvoir du copyright (ou du droit d'auteur, en l'occurrence la différence est insignifiante), forcera les fournisseurs de services sur internet à faire la police du copyright, rendant du même coup l'hébergement de contenus générés par les utilisateurs impossible à assumer financièrement, il mettra en place des sanctions pour les utilisateurs violant le copyright, comme de leur couper l'accès à l'internet après trois avertissements, et exigera que les supports informatiques soient inspectés aux frontières (disques dur, lecteurs mp3, etc.). Ceux qui contiendraient des fichiers copyrightés téléchargés de façon illégale seraient détruits, et leur possesseurs se verraient infliger une amende.

Parmi les informations qui ont fuité du traité ACTA -- toujours en négociation -, on trouve aussi la possibilité pour les ayants droits d'accéder aux informations personnelles d'un internaute, suspecté d'avoir téléchargé un contenu copyrighté, sans avoir besoin de recourir à un juge. En bref, Hadopi, à coté, ce n'est pas grand chose, mais c'est un bon début.

Les négociations autour du traité ACTA se font en dehors de tout cadre, aucune organisation internationale comme l'OMC ne les supervise. Elles ont commencé en 2006 entre les USA, la Commission Européenne, la Suisse et le Japon. Depuis, l'Australie, le Canada, l'Union Européenne, la Jordanie, le Mexique, le Maroc, la Nouvelle Zélande, la Corée, Singapour et les Emirats Arabes Unis se sont joints aux négociations.

Ce traité est négocié dans le plus grand secret, mais en mai 2008, Wikileaks.org a publié un document en révélant de nombreux éléments. C'est plus récemment que l'opinion publique a été alertée, grâce à l'EFF dans un premier temps, puis à ReadWriteWeb US en fin d'année dernière.

Beaucoup d'analystes en France voient le couple Hadopi/Loppsi comme un premier pas dans la mise en application du traité ACTA. Les récentes loi impactant l'usage de l'internet en Espagne et en Italie font penser que c'est une partie de l'Europe qui est en train de mettre en application ce traité, avant même qu'il soit signé.

Mais comme le montre les dernières évolutions législatives concernant Internet en Italie, ce n'est pas seulement le téléchargement 'pirate' qui est visé par ACTA, mais bien l'ensemble du web 2.0 et de la capacité qu'a donné l'internet à tous de s'exprimer (sans même parler du logiciel libre, nous reviendrons sur ce point ultérieurement). L'obligation faite aux services 'web 2.0′ de faire la police obligerait de facto la plupart des plateformes de blog à fermer, tout comme les autres sites proposant d'héberger gratuitement les contenus des internautes.

Sans Wikileaks, ce traité serait encore à ce jour secret, nous ôtant la possibilité de comprendre ce qui se trame réellement en France, en Espagne, et en Italie en ce moment. Si vous aussi vous pensez que le rôle joué par Wikileaks est essentiel pour la démocratie, faites un don, ils ont besoin de notre soutien. Vous pouvez également adresser vos don à La Quadrature du Net, qui joue un rôle indispensable pour la défense des citoyens face à ACTA auprès, entre autre, de la Commission Européenne.