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"Survivre au progrès" de Mathieu Roy et Harold Crooks


"Transhumanisme"
de Philippe Borel
Le numérique, la robotique, la nanotechnologie dans nos corps ...









TRANSHUMANISME Un monde sans humains ?

Documentaire Arté octobre 2012

Documentaire réalisé par Philippe Borel (sur une idée originale de Noël Mamère) qui s'interroge sur les conséquences de l'avancée technologique. Augmenté, mécanisé, l'Homme sera-t-il encore Homme quand il se sera affranchi des contraintes de la chair ?

Le documentaire diffusé ce soir sur Arte est résolument tourné vers le futur. Un monde sans humains ? questionne directement le devenir de l'espèce humaine face au développement des nanotechnologies ou de la robotisation du corps, en donnant tour à tour la parole à de nombreux spécialistes. Certains avancent différents scénarios d'évolutions que l'humanité pourrait embrasser, d'autres s'interrogent pour savoir si les machines ne nous veulent vraiment que du bien ?
Le documentaire fait aussi apparaître en filigrane que ce futur prophétisé serait finalement un peu plus proche qu'il n'y parait. La médecine (en plus du domaine militaire) bénéficie de ces progrès. Hugh Herr, Directeur du Biomechatronics Lab au MIT, travaille sur des prothèses high-tech parce que lui-même a été amputé des deux jambes durant sa jeunesse, et comme Herr le dit avec justesse : "il est motivé naturellement pour développer des prothèses". Pour vaincre son handicap, le chercheur serait donc prêt à fusionner avec les machines.Via le prisme de la médecine, l'homme parfait de demain prend forme, petit à petit, comme le souligne le célèbre futurologue, Ray Kurzweil. "On parviendra à un point de basculement où grâce au progrès scientifique nous à gagnerons toujours un peu plus sur le temps. On y arrivera non pas en un seul grand bond en cochant la case : 'Je veux être amélioré par la technologie ou pas !', cela arrivera après des centaines et des milliers de petits pas. Chaque pas correspondra à une demande du marché, à une acception du marché, et les gens les accepteront, cela ne sera pas un choix radical. Il y a des millions de choix. Il y a déjà un million d'applications possibles pour des téléphones, il y aura de même un million de choix pour nous [ndlr : l'homme augmenté et mécanisé] à l'avenir." Kurzweil prophétise en définitive que beaucoup de gens embrasseront volontairement ces évolutions. Les réfractaires seraient eux minoritaires.Certains scientifiques, philosophes et activistes anti-technologies alertent à propos de cette nouvelle ère en gestation. Ils préviennent leurs contemporains du danger de "la marche accélérées du progrès technologique et scientifique en ce début de siècle." De la prothèse bionique d'Hugh Herr en passant par l'intelligence artificielle, la robotique, la génétique ou bien encore les nanotechnologies, tous ces secteurs font entrer l'homme et l'humanité dans une nouvelle ère baptisée "transhumanisme". Le courant de pensée répandu aux USA, en Asie et en Europe, soulève de nombreuses questions éthiques en définitive car le but ultime de certains partisans est de sauvegarder l'esprit de l'homme dans une machine et embrasser par la même une certaine forme d'éternité, comme l'explique un des intervenants du documentaire : "dépasser l'humanité signifie nous intégrer à l'intérieur du réseau, ne plus limiter les sacs à viandes que nous sommes à la seule communication internet via un clavier avec des doigts, mais être une partie intégrante du réseau, devenir une partie du monde machine, c'est cela le transhumanisme" - Source du texte : ici.

 



SURVIVRE AU PROGRÈS
- Documentaire Arté juin 2012

Inspiré du best-seller « Brève histoire du progrès » de Ronald Wright, ce documentaire cinématographique pose un diagnostic subversif sur le progrès de l'humanité et les pièges qu'il apporte. Le réalisateur Mathieu Roy et co-réalisateur Harold Crooks, par le biais de scènes mémorables et le regard lucide de grandes personnalités tels que
David Suzuki, Jane Goodall, Margaret Atwood et Stephen Hawkins, sondent la nature fondamentale et dérangeante de ce qui est qualifié de progrès.

Documentaire sur l'évolution de l'homme moderne. Ce dernier a du mal à prendre en compte les limites du monde dans lequel il vit spécialement lorsqu'il s'agit de ressources naturelles. Les différents chercheurs, scientifiques et historiens s'accordent à dire que les désastres écologiques et économiques sont des signes qui ne trompent pas : notre civilisation est à bout de souffle…
Épuisement des ressources naturelles, surpopulation, désertification, désastres écologiques et économiques, systèmes politiques à bout de souffle, appauvrissement des classes moyennes et populaires… : l'accumulation des crises annonce-t-elle, comme l'affirme l'essayiste et écrivain canadien Ronald Wright, auteur du best-seller Brève histoire du progrès (Éditions Hurtubise, 2006), l'anéantissement de notre civilisation ? Est-il urgent de renoncer, comme il le préconise, à « l'illusion du progrès » qui s'est imposée à toutes les sociétés depuis les débuts de la révolution industrielle, avec ses espoirs de croissance et d'avancées technologiques illimitées ? Tel est le fil conducteur de cette conversation avec de grands esprits de notre temps, illustrée par des images tournées sur plusieurs continents (Canada, États-Unis, Brésil, Moyen-Orient, Chine). Comme Ronald Wright, la primatologue Jane Goodall, l'écrivaine Margaret Atwood, le généticien David Suzuki, et bien d'autres chercheurs, penseurs et militants, dont quelques « repentis » du système financier, estiment que la course au profit et la loi du court terme, en détruisant l'environnement et les liens sociaux, conduisent l'humanité à sa perte. Leurs propos, aussi limpides que convaincants, replacent notre crise écologique et économique dans le temps long de l'évolution humaine. Les questions du progrès, de la dette, du partage des richesses et de l'épuisement des ressources sont ainsi radicalement mises en perspective..

 

sur l'évolution de l'homme moderne. Ce dernier a du mal à prendre en compte les limites du monde dans lequel il vit spécialement lorsqu'il s'agit de ressources naturelles. Les différents chercheurs, scientifiques et historiens s'accordent à dire que les désastres écologiques et économiques sont des signes qui ne trompent pas : notre civilisation est à bout de souffle…
Épuisement des ressources naturelles, surpopulation, désertification, désastres écologiques et économiques, systèmes politiques à bout de souffle, appauvrissement des classes moyennes et populaires… : l'accumulation des crises annonce-t-elle, comme l'affirme l'essayiste et écrivain canadien Ronald Wright, auteur du best-seller Brève histoire du progrès (Éditions Hurtubise, 2006), l'anéantissement de notre civilisation ? Est-il urgent de renoncer, comme il le préconise, à « l'illusion du progrès » qui s'est imposée à toutes les sociétés depuis les débuts de la révolution industrielle, avec ses espoirs de croissance et d'avancées technologiques illimitées ? Tel est le fil conducteur de cette conversation avec de grands esprits de notre temps, illustrée par des images tournées sur plusieurs continents (Canada, États-Unis, Brésil, Moyen-Orient, Chine). Comme Ronald Wright, la primatologue Jane Goodall, l'écrivaine Margaret Atwood, le généticien David Suzuki, et bien d'autres chercheurs, penseurs et militants, dont quelques « repentis » du système financier, estiment que la course au profit et la loi du court terme, en détruisant l'environnement et les liens sociaux, conduisent l'humanité à sa perte. Leurs propos, aussi limpides que convaincants, replacent notre crise écologique et économique dans le temps long de l'évolution humaine. Les questions du progrès, de la dette, du partage des richesses et de l'épuisement des ressources sont ainsi radicalement mises en perspective.